Thèse en doctorat traitant de « L'association de plantes hyperaccumulatrices et de plantes potagères comme stratégie pour réduire la translocation des métaux vers les organes consommés »

Dans un contexte de développement du jardinage urbain dans plusieurs villes du monde, la contamination des plantes potagères par des métaux et métalloïdes est un fait préoccupant. Il s'agit donc dans mes travaux de développer des systèmes culturaux innovants adaptés aux sols de jardins potagers contaminés en associant des plantes hyperaccumulatrices à des plantes maraichères afin de réduire le transfert des métaux vers les organes consommés. Les travaux menés visent à mieux considérer le rôle de la rhizosphère et des interactions inter-espèces pour évaluer la biodisponibilité et le prélèvement des métaux à la fois par les plantes potagères et hyperaccumulatrices. Pour atteindre ces objectifs, des travaux sont menés à l’échelle du pot en conditions contrôlées et au champ.