L’imperméabilisation ou scellement des sols – c’est-à-dire l’action de couvrir le sol par un matériau imperméable – est l’une des premières causes de dégradation des sols en Europe. Si les conséquences fortement négatives du scellement sur les propriétés bio-physico-chimiques et le fonctionnement des sols sont connues, très peu de travaux se sont pour l’instant attachés à évaluer le potentiel de refonctionnalisation des sols, en particulier via leur désimperméabilisation ou encore à la capacité des sols (dés)imperméabilisés à stocker du carbone. 

La thèse porte donc essentiellement sur les questionnements scientifiques suivants :

1) Les matériaux de revêtement sont-ils des puits et/ou des sources de GES ?

2) Une gestion adaptée de ces matériaux permet-elle de favoriser le stockage de carbone ?

La thèse est rattachée à deux unités de recherche : LSE (Laboratoire Sols et Environnement) et LIEC (Laboratoire interdisciplinaire des environnementaux continentaux), sous la co-direction de Christophe Schwartz et Pierre Faure. Elle s’inscrit dans le contexte du GISFI (Groupement d’intérêt scientifique pour les friches industrielles) et dans le projet DESSERT (Désimperméabilisation des sols, services écosystémiques et résilience des territoires) financé par l’ADEME.