partenariat : Innovation et transfert

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International

Plus de 50 % des publications du Laboratoire Sols et Environnement (LSE) en 2019 sont le fruit d’une collaboration internationale avec des co-auteurs provenant de 13 pays européens dont 10 membres de l’UE et de 14 pays hors Europe sur tous les continents. Parmi les partenariats hors Europe, le LSE a établi des liens particulièrement intenses avec ses deux plus forts partenaires le Laboratory of Environmental Pollution Control and Remediation Technology de l’Université Sun Yat-Sen (Chine) et le Centre for Mined Land Rehabilitation (CMLR) de l’Université du Queensland (Australie). Un Laboratoire International Associé (LIA) « ECOLAND », a été créé en Décembre 2015 (UL-INRAE-SYSU) avec le premier et le LSE est central dans le projet d’International Research Partnership (IRP) créé en 2020 entre le LABEX Ressources21 et le second. En 5 ans, ces deux collaborations ont permis la réalisation de projets de grande envergure dans le domaine de la gestion et l’optimisation des services écosystémiques des sols dégradés urbains et miniers (terres rares, nickel) se traduisant par plus de 10 thèses de doctorat et plusieurs post-docs co-encadrés. Ces collaborations sont indissociables de l’activité du LABEX Ressources21 qui a permis de hisser l’Université de Lorraine au 11ème rang mondial dans le domaine des ressources minérales et de l’ingénierie minière.
 
Les autres partenaires du LSE viennent renforcer cette dynamique de recherche autour des deux laboratoires internationaux et le positionnent ainsi au 1er rang mondial des recherches sur les services écosystémiques rendus par les sols urbains (réseaux SUITMA) ainsi que sur l’Agromine des métaux.

Europe

Le Laboratoire Sols et Environnement a su tisser depuis des décennies des relations solides avec des partenaires scientifiques aux quatre coins de l’Europe constituant ainsi plusieurs réseaux sur ses deux thématiques phares, les sols urbains et le phytomanagement des sols contaminés. Cette stratégie s’est traduite par le succès de trois projets européens depuis 2016 : Agronickel (FACCE-JPI), LIFE-AGROMINE (LIFE) et BUILD (Erasmus+ Knowledge Alliance). Les deux premiers sont portés et coordonnés par le LSE. Il assure la responsabilité scientifique du troisième qui est un projet pédagogique ancré à l’ENSAIA et faisant intervenir les compétences de recherche du LSE pour développer des méthodes pédagogiques innovantes s’appuyant largement sur la recherche du laboratoire. Tous ces projets font intervenir les start-ups issues du LSE, Econick, Microhumus et Sol &co.

Parmi les partenaires européens du LSE, les plus significatifs sont : Instituto de Investigaciones Agrobiológicas de Galicia –CSIC (Espagne) ; Universität für Bodenkunde (Autriche) ; International Hellenic University (Grèce) ; Université Libre de Bruxelles (Belgique) ;  Technische Universität de Berlin (Allemagne) ; EPFL, Lausanne (Suisse) ; WU, Vienne (Autriche) ; IAAC, Barcelone (Espagne) ; Università degli Studi di Palermo (Italie).

France

Le positionnement national du Laboratoire Sols et Environnement découle des objectifs décrits pour les trois axes thématiques de recherche développés dans la stratégie scientifique de l’unité.
 
Du point de vue de l’objet, très peu d’unités développent leurs recherches sur les sols très anthropisés à extrêmes (e.g. Technosols) en France, thème sur lequel le LSE est pionnier depuis près de 30 ans. Le LSE développe alors essentiellement des partenariats au sein du réseau URBASOL (https://urbasol.agrocampus-ouest.fr) qu’il co-anime. URBASOL est envisagé comme étant un collectif national dédié préférentiellement à l’étude des sols urbains au sein du périmètre plus large des SUITMA (Soils of Urban, Industrial, Trafic, Mining and Military Areas - groupe de travail de l’International Union of Soil Sciences - IUSS).
 
Dans le domaine des interactions sols-plantes-organismes, le LSE est complémentaire d’autres unités INRAE, notamment BEF, ISPA, LAE et ECOSYS. Dans le domaine du phytomanagement des sites et sols pollués, le LSE a initié ces thèmes depuis plus près de 30 ans et a acquis des connaissances et compétences tant sur la phytoextraction que la rhizoatténuation, qui le positionnent en tant que leader en France. Via le Groupement d’Intérêt Scientifique sur les Friches Industrielles, le LSE est en interactions partenariales fortes avec le BRGM et l’Ineris.
 
L’objectif du réseau de partenaires nationaux du LSE est essentiellement de promouvoir une approche intégrée des actions menées par les acteurs de la recherche dédiée aux sols très anthropisés et de créer des conditions favorables pour le développement de futurs projets collaboratifs.
 

Le Laboratoire Sols et Environnement mène des recherches à visées applicatives. Ainsi, plusieurs de nos travaux sont menés en partenariat avec des structures institutionnelles (e.g. collectivités, centres techniques) et des entreprises (e.g. industriels, maîtres d’œuvres, bureaux d’études) par différents programmes de financement (i.e. LIFE, ERA-NET, ANR, ADEME). En complément, via notre centre de transfert GISFItech-PROGEPI, nous avons la capacité de répondre à des besoins spécifiques en R&D et en expertise scientifique par des contrats industriels (e.g. Arcelor-Mittal, SNCF). Enfin, les activités de recherche du LSE ont directement donné lieu à 3 start-ups : Microhumus (Conseil et ingénierie du sol et de l'environnement), Econick (Biotechnologies végétales produisant des métaux écoresponsables à partir de plantes) et Sol &Co (Bureau d'études-conseil en sciences du sol et en urbanisme).